L'Ecole des Soeurs de Mère Thérésa

Afin de scolariser le nombre toujours grandissant d'enfants traînant dans les rues de Majunga, les Soeurs de Mère Thérésa décidèrent d'ouvrir une école

dans le quartier pauvre de Mahabibo.

Du jour au lendemain, ce sont 500 enfants qu'il a fallu accueillir mais il n'y avait que 5 classes alors on s'est serré !!!

On a rajouté des bancs entre les pupitres et devant les pupitres.
Et on a fait deux sessions, une le matin et une l'après-midi

Et tout le monde mange à la cantine le midi....pour beaucoup, c'est le seul repas de la journée

Et personne ne se plaint.....jamais !!!

Dans cette classe, j'ai compté 70 enfants

J'ai rencontré deux anges...

Majunga - Le travail de Soeur Elsie

Le Foyer Marie Virginie pour les enfants les plus pauvres

Le foyer Saint François, un dispensaire au coeur de Mahabibo, Soeur Elsie y tient un dispensaire ouvert aux plus démunis.

Les regards de Majunga

Dans le regard des enfants de Majunga passe toujours une lueur poignante, une interrogation sans fin. Ce sont des regards que j'emporte partout avec moi et qui guideront toujours mon action désormais, où que j'aille, quoi que je fasse.

Il était une fois.....une fillette abandonnée

Marie-Louise IATHAME
Marie-Louise a été complètement abandonnée par ses deux parents à l’âge de 11 ans lorsque le couple s’est séparé. Recueillie par la Congrégation des Filles de Marie, elle a passé 9 années dans leur orphelinat Saint-Louis de Gonzague à Antalaha. En juin 2006, elle a réussi brillamment son baccalauréat. Désirant faire des études de Droit avec le projet de devenir juge, les Sœurs d’’Antalaha ont demandé aux Sœurs du Foyer Ste Jeanne d’Arc de l’héberger (La Faculté de Droit se trouvant à Majunga).
Marie-Louise n’a hélas pas pu payer les 16 euros mensuels que coûte l’Universtité. les Sœurs déjà financièrement sur la corde raide ne peuvent soustraire un tel montant de leur budget. Cette jeune fille pourtant volontaire et motivée vient déjà de perdre une année. Actuellement, elle confectionne, chez les Sœurs, des petits gâteaux qu’elle s’en va vendre dans la rue pour essayer de se faire un petit pécule.

Pour permettre à cette jeune fille méritante d’accomplir les derniers pas qui la séparent de son but, Le Foyer Ste Jeanne-d’Arc a besoin de votre aide.

Une famille parmi tant d'autres

NABE et ses enfants

Nabe a 50 ans, il en paraît beaucoup plus. Il travaille comme gardien et assure l’entretien d’une plantation de manguiers à Antanimalandy, près de Majunga, pour un salaire de 150.000 fmg (12 euros). Il a une épouse qui l’aide en vendant des patates douces cuites à la braise quand il y en a (3 à 4 euros par mois).
L’écolage de ses enfants lui coûte mensuellement :
1 enfant en maternelle petit section : 25.000 fmg (2 euros)
1 enfant en maternelle grande section : 25.000 fmg (2 euros)
2 enfants au CP : 2 fois 30.000 fmg = 60.000 fmg (4,80 euros)
Il paie quand et comme il peut, mais il tient à ce que ses enfants aient une bonne instruction. Sœur-Angèle l’aide et ajoute la différence………..mais ils sont si nombreux dans son cas.

Rosine au Foyer Sainte Jeanne d'Arc

ROSINE TENISOA et sa famille

Rosine vit à Majunga dans un quartier très pauvre avec ses parents et cinq de ses sept frères et sœurs. Son père n’assume pas sa famille et la maman fait survivre les 6 enfants en vendant toute la journée quelques bricoles sur le trottoir près de la Congrégation.

Il y a environ 3 ans, les sœurs ont recueilli Rosine comme demi-pensionnaire à l’orphelinat…….recueillie et même un peu plus : chaque matin, Rosine quitte l’endroit misérable où elle vit avec sa mère pour rejoindre non pas l’école comme les autres demi-pensionnaires mais le Foyer où elle est nourrie, baignée et habillée de propre. Le soir, avant de rentrer chez elle, elle remet ses guenilles pour ne pas se faire voler ses " habits.d’école " dans la jungle urbaine où elle dort.

Rosine est actuellement en classe de 12ème (Maternelle grande section)L’écolage et la nourriture de Rosine = 8 euros/mois.A ma demande, Sœur Marie-Angèle a accepté de prendre aussi son petit frère, Christian, pour qu’il ait toutes les chances d’un parcours scolaire normal.

Majunga - Une belle histoire

Sarah, à gauche et Aïssa, à droite. C'est leur premier soir au foyer.

demain elles feront leur première rentrée des classes.

Voici l'histoire de Sarah, Aïssa et Bolo LANTO
A 11 kms de Majunga, Aïssa, 10 ans et Sarah, 7 ans, sont orphelines d’un père décédé de maladie en l’an 2000. Leur demi-frère, Bolo, a 2 ans et son père, camionneur de passage, ne l’assume pas.
Cette fratrie et leur maman s’abrite sommairement dans une cahute charitablement prêtée par un gardien de parcelle lui même plutôt pauvre.
Pour nourrir ses trois enfants, la maman fabrique et vend du charbon de bois. Véritable travail de forçat dans la mangrove écrasée de soleil. Ce travail lui rapporte entre 100 et 120.000 fmg (entre 8 et 9,60 Euros)………….à peine de quoi acheter un peu de riz ! ! !
Impossible dans ces conditions de payer l’écolage : Aïssa et Sarah ne sont jamais allées à l’école et Bolo suivra le même chemin.

Aïssa passe ses journées à s'occuper de son petit frère. Avec sa petite soeur, elle rôde souvent du côté de l'école d'Antanimalandy.

Ca, c'était AVANT....

Un jour, sa maman s'est décidée à approcher Soeur Angèle pour lui demander de scolariser ses deux fillettes et leur donner un avenir plus serein que le sien.

Grâce aux parrainages de SOS Enfants, Aïssa et Sarah ont pu être accueillies au Foyer Sainte Jeanne d'Arc de Majunga et elles sont aujourd'hui dans une classe d'alphabétisation à l'école Papoose toute proche. L'an prochain, nous espérons que les parrainages ne faibliront pas et que le petit Bolo pourra être, à son tour, accueilli à l'école enfantine pour y prendre un bon départ.

Vous pouvez suivre leur histoire en images sur le diaporama "Une Histoire, un Espoir" ci contre.

Majunga - L'annexe d'Antanimalandy

Et nous sommes revenues vers l'école où les petits nous attendaient pour nous interpréter avec entrain leur grand "tube" : La petite souris qui danse

Au fond du terrain, au bord de la mangrove, j'ai découvert la petite rizière qui attend impatiemment la saison des pluies. Malheureusement, la production de cette rizière n'est qu'un appoint, elle ne couvre qu'une petite partie des besoins en riz du Foyer Sainte Jeanne d'Arc.

Nous avons traversé la mangueraie, c'est le début de la saison.

Le 2 octobre, Soeur Marie-Angèle m'a emmenée visiter la petite école d'Antanimalandy, à 11 kms de Majunga, sur la route de Tananarive. C'est à la demande des villageois que la Communauté des Filles de Marie de Majunga a ouvert cette école primaire sur une petite exploitation lui appartenant.

Quelques images de la vie au Foyer

Chaque dimanche, les pensionnaires du Foyer Sainte Jeanne d'Arc trient le riz pour toute la semaine.
Elles font également leur cuisine

Et les plus grandes aident les plus petites.

Comme partout à Madagascar, les enfants participent aux tâches ménagères dès leur plus jeune âge et l'entraide est naturelle. Dans ce foyer de Majunga qui accueille à la fois des orphelines, des fillettes abandonnées ou venant de familles trop pauvres pour subvenir à leurs besoins, les besoins affectifs se comblent tant bien que mal par une grande solidarité.

Majunga - Foyer Sainte-Jeanne d'Arc

Le dortoir est bien rempli

Majunga - Foyer

La petite salle d'études du Foyer Sainte Jeanne d'Arc où les plus grandes aident les plus petites à faire leurs devoirs

Majunga - Le Réfectoire du Foyer Sainte Jeanne D'Arc

Majunga - L'Ecole et le Foyer Sainte-Jeanne D'Arc

Majunga en humanitaire ou Majunga en touriste

Retrouvez toutes mes images de mes ballades dans Majunga et aussi celles de mes plus belles rencontres à l'adresse suivante : http://majunga-en-images.blogspot.com

Pour suivre le montage de mon projet humanitaire, restez sur ce site, rien ne vous empêchera, par la suite d'aller vous détendre un peu sur la plage............

28 septembre - Entre Antananarivo et Mahajanga

à l'approche de Majunga......

...le pont sur la Betsiboka

28 septembre - Entre Antananarivo et Mahajanga

L'indéracinable tradition du pâturage sur brûlis donne parfois au paysage un désolant aspect lunaire.....................

....................qui fait ressortir les petites vallées comme autant d'oasis

Ambatolampy - Au bord de la rizière

Ambatolampy - Les enfants de Madagascar

VVVV

Ambatolampy - Akany Aina

Maternelle petite section.........en plein air !!!

La Maternelle grande section.........en plein air !!!

Le CP1.........en plein air !!!

La classe de CE, abritée mais.........à l'étroit (ils sont 26 à se partager l'espace)

Je prends la photo depuis la fenêtre

Ambatolampy - Akany Aina

Derrière cette porte fermée, la classe de CP2..........

........dans laquelle 29 enfants étudient dans des conditions pas vraiment adéquates : manque de place, manque de lumière.................mais jamais en manque de sourires!!!

26 septembre - Ambatolampy - Akany Aïna

Aimé, Claudette et Hary

BELLE ACTION deviendra GRANDE

En novembre 1997, Aimé RAVALIMANANA et son épouse Hary, émus par la pauvreté des enfants de la ville d'Ambatolampy ont décidé de créer, dans leur propre domicile, un centre d’accueil pour les plus démunis.

Tout le financement de cette petite structure reposait sur le petit salaire d’Aimé, toute l’organisation sur les épaules de Hary.
Mais les petits du jardin d’enfants ont grandi, leur nombre aussi. L’école primaire a débuté en 2005 par la création du CP1, puis le CP2 en 2006 et enfin le CE en septembre 2007.

A chaque création d’une classe, Aimé et Hary se privaient d’une pièce de leur petite maison puis ils ont commencé la construction de deux ailes. Aimé, privé d’emploi pendant 14 mois ne baissa pas les bras mais les travaux prirent du retard et les difficultés financières devinrent très pesantes, c’est alors que Claudette Stefan qui les soutenait depuis le début intervint auprès de SOS enfants, dans le but de construire une véritable école accueillant les enfants les plus défavorisés.

Aujourd'hui, SOS Enfants étudie le projet de construction d'une véritable école qui accompagnerait les enfants jusqu'à la fin du primaire.

Les enfants de Madagascar

Regards et sourires dans un orphelinat d'Antananarivo

23 septembre - Les protégés de Claudette

Roger

Pas de temps à perdre!!!
Aujourd'hui, je retrouve mon amie Claudette Stefan qui vient de rencontrer Roger, un jeune clown italien. Elle a immédiatement pensé à offrir un spectacle aux enfants abandonnés du Centre Tsimoka près de Tananarive. Les petits vont nous offrir bien plus encore............un festival de rires. Que du bonheur et beaucoup de tendresse.

22 septembre - Arrivée à Tana

10h30 - Les rizières de l'Ile Rouge vues d'avion

9h50 - Survol de Mayotte après une brève escale à Dzaoudzi

Retour de Madagascar

Coucou
De retour à Thonon-les-bains depuis hier soir, je redescends sur terre peu à peu.
J'avais presque oublié combien Internet fonctionnait bien chez nous. Je vais désormais pouvoir vous conter en images ces deux mois riches en émotions. L'occasion pour moi aussi de revivre ces belles rencontres.
Sylvie

Le Centre AKANY TSIMOKA

Aujourd’hui, 23 septembre, je rejoins une amie, Claudette Stefan, qui travaille bénévolement (……….pour être plus juste, disons qu’elle se dévoue corps et âme) pour une ONG malgache, le Centre Akany Tsimoka à une dizaine de kilomètres d’Antananarivo.

Cet après-midi, Claudette m’entraîne donc voir ses petits protégés. Mais nous n’irons pas seules ! ! ! ……..Roger, un jeune italien nous accompagne, traînant derrière lui une bien mystérieuse valise…………

Levons le mystère, l’invité de Claudette est un clown ! ! !

Je voulais vous inviter à partager quelques images et quelques rires de cet après-midi très joyeux, mais impossible de charger des photos avec le matériel informatique dont je dispose.

Post Scriptum pour Christophe : dommage que tu ne puisses pas voir ces jolis sourires, tu vas devoir prendre soin de leurs petites quenottes………..

Madagascar reste Madagascar

Coucou,
Je suis bien arrivée, escale aux Comores qui m'a rappelé bien des souvenirs.
Toujours beaucoup de misère dans Tananarive mais aussi toujours autant de sourires et de gentillesse.
J'espère vous envoyer quelques images dès demain.

NOUVEAU DEPART

Demain, 18 septembre 2007, je quitte Thonon-les-bains pour Paris. Et vendredi soir, je quitterai la France jusqu'au 23 novembre. Destination MADAGASCAR. J'espère que vous serez nombreux à m'accompagner par la pensée au cours de ce voyage humanitaire qui m'emmènera de Tananarive à Majunga, puis à Moramanga et Ambatolampy pour se terminer à Antsirabe.

Dans toutes ces villes, l'Association SOS Enfants (www.sosenfants.org) conduit des projets humanitaires, que ce soit dans le parrainage d'écoles ou d'orphelinats, dans l'assistance aux dispensaires ou dans la médicalisation et l'alphabétisation des personnes détenues. Elle soutient également activement les initiatives méritantes d'associations malgaches actives dans la formation continue de jeunes adultes.

Si la Providence met suffisamment de connections internet sur mon chemin, je vous ferai partager mon voyage et mes rencontres le plus souvent possible. Je sais qu'à Madagascar, la divine Providence est bien sollicitée, mais je dois reconnaître qu'au cours de mon premier voyage (janvier à mars 2007), elle a souvent fait preuve de bienveillance........

Cette fois-ci encore, c'est bien parti !!! Déjà, premier coup de chance, le hasard m'a fait rencontrer le Dr Christophe Petit (http://aidedentaireoutoftheworld.blogspot.com), chirurgien-dentiste déjà bien rompu aux actions humanitaires et que l'idée d'aller à Madagascar avait déjà chatouillé. Il ne lui a guère fallu de temps pour se décider et entraîner derrière lui un groupe de 11 volontaires aussi motivés que lui. Ils seront 12 à débarquer le 9 novembre dans le but de soigner un maximum de patients qui, sans leur générosité, n'auraient jamais eu accés aux soins dentaires. Dans la seconde partie de mon voyage, vous verrez toute cette équipe à l'oeuvre car je partagerai ce blog avec eux.

A bientôt donc..............